12.07.21
Découvrez le baromètre trimestriel 2021 de l’Entreprise DU FUTUR powered by implid !
Nous interrogeons chaque trimestre 1200 Présidents et Directeurs Généraux de PME & ETI, en partenariat avec l'Entreprise DU FUTUR, pour dégager les grandes tendances de leurs actions et orientations stratégiques autour de 5 enjeux clés de l’acronyme H.E.R.O.S.
E comme "Engagement" : découvrez les résultats du 2nd trimestre 2021* !
- 43% des entreprises s'engagent dans la RSE au service d'une marque employeur plus attractive.
- Les 3 freins majeurs pour engager une démarche RSE sont le temps, le manque de culture partagée et de compétences en interne.
- 1 entreprise sur 3 estime le ROI de sa transition écologique d'ici 1 à 5 ans, alors que 2 entreprises sur 10 en ont déjà un.
*Enquête réalisée par l’Entreprise DU FUTUR et implid en septembre 2021, auprès de 1200 dirigeants de PME & ETI.
Panel de répondant composé de : 60% PME | 25% ETI | 10% TPE | 5% Grand groupes.
Typologie secteurs : 60% industrie, retail, distribution | 35% services conseils | 5% numérique
Découvrez le point de vue de Jean-Baptiste Maisonneuve, Président de Autocars Maisonneuve, sur les enjeux de la démarche RSE
Alors qu'une démarche RSE a été initiée depuis plusieurs années par la société Maisonneuve, Jean-Baptiste Maisonneuve partage avec nous l'impact de ces engagements sur les collaborateurs, clients et partenaires de l'entreprise et comment les actions menées en terme de RSE influent sur leurs problématiques de recrutement.
Qui êtes-vous ?
Jean-Baptiste Maisonneuve, donc je suis Président des autocars Maisonneuve, entreprise familiale. Je suis la quatrième génération et voilà donc, une entreprise dans le transport de voyageurs, public de voyageurs.
Quelles sont les actions en matière de RSE chez Maisonneuve ?
Donc nous, on utilise un parc de 300 autocars. Et donc c'est à la fois l'entretien de ces autocars qui influe la certification de ces entretiens et les normes, le respect des normes. Donc ça c'est la première chose. Après, nous avons aussi un travail et une réflexion sur les carburants utilisés, qui sont aujourd'hui le gaz et puis demain d'autres, après le diesel. Et donc cette transition écologique est un élément structurant de notre métier.
Nous avons signé une charte sur l'égalité hommes / femmes. Donc voilà c’est quelque chose d’important puisque notre métier est quand même très caractérisé par le côté masculin, historiquement. Et c'est vrai que c'est un métier qui se féminise, le métier de conductrice d'autocars. Et aujourd'hui c'est vrai que, à travers la charte que nous avons signée, cela favorise l'intégration de conductrices qui sont plus en plus nombreuses et pas encore assez, mais voilà qui représentent 30% de nos conducteurs là où, quelques années en arrière, il y en avait très peu.
Cette politique RSE, bon quand on commence, c'est toujours les balbutiements et ça met plusieurs années à vraiment se construire. Nous ça fait plusieurs années que l'on travaille, alors à travers les normes environnementales, mais aussi sociétales et on ne peut pas, là aussi, tout faire de front. Donc il y a forcément une priorisation qui se fait et puis ensuite, un déploiement progressif.
Est-ce que ces actions ont un impact sur vos collaborateurs, clients et partenaires ?
Déjà oui en interne, parce que je pense que ça découle d’un sentiment aussi de fierté d'appartenance. Donc ça c'est un élément important en interne par rapport à nos collaborateurs et nos collaboratrices, et puis bien sûr nos clients. Je veux dire nos clients sont pour beaucoup des collectivités, très attachées à l'empreinte qu'on laisse sur le territoire, à l'image en tant qu'opérateur de délégation de service public qu'on renvoie auprès de la population et du territoire. Donc oui, c'est des choses qui sont extrêmement importantes pour nous.
Avez-vous été accompagné dans cette démarche, ou l’avez-vous internalisée ?
Il faut aussi voilà dégager des ressources pour pouvoir mener à bien les objectifs que l'on se fixe. Parce que c'est très facile d'avoir des objectifs, après encore faut-il les mettre en œuvre.
Il faut recruter pour, et c'est ce que nous avons fait, pour la qualité, pour les ressources humaines, enfin au sein des ressources humaines d'avoir un service dédié.
C'est un mix : il faut qu’on ait de toute façon des référents et des personnes en interne. Mais c'est vrai qu’il y a des cabinets et des spécialistes sur les thèmes très pointus où on ne peut pas avoir toutes les ressources en interne. Donc forcément de toute façon, pour la démarche qualité, pour toute démarche quelle qu'elle soit, même sociétale, on a forcément besoin d'experts par rapport à un accompagnement.
Quelles seront vos prochaines actions ?
La philosophie de l’entreprise et la mienne quelque part, c'est déjà de bien structurer tout ce qu'on a lancé, plutôt que se disperser. C'est vraiment de renforcer, au fur et à mesure, tous les engagements que nous avons pris en termes de RSE.
Je dirais pour les années qui viennent c'est vraiment celui-là. Après en tout cas l'objectif premier, c'est de faciliter le recrutement. Aujourd'hui nos problématiques sont vraiment sur le recrutement de conducteurs et de conductrices, et attirer les gens vers ce métier-là. Et je crois que s'il y a un leitmotiv, c'est vraiment de faire tout ce qui va amener vers cette facilité de recrutement.